vendredi 23 février 2007

COLLOQUE:
Agissons ensemble!
Rendez-vous citoyen sur la condition des femmes d'ici et d'ailleurs
2-3 mars 2007
Université du Québec à Montréal
www.agissonsensemble2007.blogspot.com



Célébrons ensemble la Journée internationale des femmes !

Vendredi 2 mars de 19h30 à 21h30 (Grande conférence)et samedi 3 mars 2007

Université du Québec à Montréal (UQAM)

CONFÉRENCES, ATELIERS ET ÉVÉNEMENTS ARTISTIQUES !

Venez rencontrer : Louise Harel, Michèle Asselin, Ariane Émond, Francis Dupuis-Déri, Les Voies féministes de la Maison Parent-Roback, Léa Clermont-Dion, Cathy Wong et plusieurs invitées internationales du Mali et du Portugal.

En assistant aux ateliers, vous participerez à l'élaboration d'un guide d'actions citoyennes visant à améliorer la condition des femmes d'ici et d'ailleurs aux niveaux local, national et
international.

Soyez des nôtres pour fêter
ensemble la Journée internationale des femmes!

Pour plus de renseignements et pour s'inscrire au colloque :
http://www.agissonsensemble2007.blogspot.com/
*Faites vite! Les places sont limitées.

Questions? Écrivez à
inscriptions2007@gmail.com

lundi 19 février 2007

Devenez bénévoles ou participez au
Projet contre la Publicité Sexiste

À l'Agora de l'UQÀM
Les 5-6-7-8 mars prochain


Activités, kiosques et exposition

Identifier, dénoncer et combattre l'utilisation du corps des femmes

à des fins marchandes.

Apprenez à ''décoder'' les messages de domination et de violence, d'infantilisation, de pornographie, de ''femme-objet''... et soyez plus critique des images et des modèles qui vous sont présentés tous les jours!

samedi 10 février 2007


Bénévoles recherchées

Bonjour à toutes et à tous!

Nous sommes une équipe de bénévoles mixte (femmes et hommes) qui organisons un colloque les 2 et 3 mars à l'UQAM pour préparer la Journée internationale de femmes 2007. Pendant les deux jours nous présenterons aux participant-es des conférences (avec invitées de marque), des ateliers et plusieurs évènements artistiques.

Pour des détails sur le colloque, voir le site au: http://www.agissonsensemble2007.blogspot.com/

Les préparatifs sont bien avancés, mais il nous reste encore du travail à faire, et surtout deux journées d'activités à coordonner! Ça vous intéresse?


Are ...you... ready!!

Deux rencontres sont planifiées afin de préparer et organiser les 2 journées de logistique bénévole!

Il est fortement suggéré que les bénévoles désirant s'impliquer durant les deux journées du colloque assistent à l'une des deux rencontres suivantes, soient:

-Jeudi, 15 février 2007, 17h30 à 18h00, ou
-Jeudi, 22 février 2007, 18h00 à 19h30

Les deux rencontres se tiendront au YMCA du Grand Montréal, 6e étage. Le numéro du local sera inscrit sur le babillard blanc à la sortie de l'ascenseur.

1440, rue Stanley
Métro Peel, sortie Stanley
Traversez la rue et vous y êtes!

Aussi, si vous connaissez des personnes intéressées à être bénévole lors des 2 journées du colloque, SVP leur transmettre ce message et demandez-leur de me confirmer leur présence ou absence aux rencontres.

Merci de me confirmer votre présence ou absence aux rencontres!


Cathy Wong
__________________________________
Chargée de projet
"Agissons ensemble: rendez-vous citoyen
sur la condition des femmes d'ici et d'ailleurs"

info.agissonsensemble@gmail.com
ou écrivez à :


Activité Fabrication de serviettes lavables

Mercredi le 21 février 2007
à 17h30
au DS-3315

Matériel fourni

Venez découvrir comment faire un pied de nez aux multinationales d'hygiène féminine

Note sur la non-mixité du Centre des Femmes de l’UQAM

Par Anaïs Bertrand-Dansereau et Tanya Déry-Obin

Le Centre des Femmes de l’UQAM (CDF) est un groupe non-mixte, c’est-à-dire que seules les femmes peuvent siéger à l’exécutif, assister aux réunions régulières ainsi qu’effectuer des permanences. Par contre, les hommes sont les bienvenus s’ils désirent contribuer à la réalisation d’activités par des tâches d’exécution.

La non-mixité est un concept intrinsèquement lié au mouvement des femmes, depuis ses débuts au 19e siècle. En expérimentant avec la prise de parole et la gestion de groupes organisés, certains groupes préférèrent des assemblées composées uniquement de femmes. Ainsi, elles ne s’en remettaient pas au traditionnel leadership masculin et se sentaient plus à l’aise de prendre la parole. Ces raisons demeurent toujours valables aujourd’hui.

L’oppression exercée par les hommes sur les femmes ne découle pas de volontés individuelles; il ne s’agit pas de dire que chaque homme se lève le matin avec le désir d’opprimer sa conjointe, sa collègue de travail, sa mère ou sa sœur. La source de la domination systématique des femmes par les hommes se trouve dans le patriarcat, le système sociétal d’oppression dans lequel tous les êtres humains sont socialisés. Ce système apprend aux hommes des rôles de domination multiforme, de compétition, de rationalité, de détachement émotif, etc. Aux femmes, on inculque des rôles de soumission, de dépendance et d’émotivité, tel que le note Simone de Beauvoir :

Et en vérité il suffit de se promener les yeux ouverts pour constater que l’humanité se partage en deux catégories d’individus dont les vêtements, le visage, le corps, les sourires, la démarche, les intérêts, les occupations sont manifestement différents : peut-être ces différences sont-elles superficielles, peut-être sont-elles destinées à destinées à disparaître. Ce qui est certain c’est que pour l’instant elles existent avec une éclatante évidence. [i]

Si nous considérons que les hommes et les femmes ont des capacités, des ressources et des talents totalement égaux, nous sommes également conscientes que le système qui nous a tous et toutes socialisé(e)s a créé deux catégories d’individus. Les hommes et les femmes, dans la perspective féministe radicale, doivent être compris avant tout comme des classes sociales, et non pas comme des individus en interaction dans un contexte particulier. De ces classes, l’une est opprimée par l’autre de manière systémique; sa dignité en tant qu’être humain est bafouée par de multiples façons, subtiles ou graves, telle que de la violence physique, psychologique, symbolique, sexuelle et légale, la valeur de son travail, de ses qualités et ressources est ignorée. Nous sommes conscientes que l’administration des Services à la vie étudiante n’est pas nécessairement d’accord avec cette prémisse théorique. Toutefois, cette prémisse est à la base de l’analyse féministe et des actions du mouvement des femmes depuis plusieurs décennies, appuyée par une production scientifique considérable. La sociologue Christine Delphy, une des premières à définir le patriarcat, donne ainsi comme base à son travail :

Avec la deuxième vague du mouvement féministe du 20e siècle [je l’] appelle l’oppression des femmes et la question du patriarcat. L’oppression étant la situation des gens opprimés, les femmes étant le nom que l’on donne à ces opprimés-là, et le patriarcat étant le système socio-politique qui organise tout cela. [ii]

Quant à Colette Guillaumin, elle insiste sur deux facettes de l’oppression des femmes par les hommes, un effet idéologique qui vise à légitimer l’effet matériel, qui est le rapport de pouvoir entre les sexes, et donc une appropriation de l’autre :

Dans la première partie, l’appropriation des femmes, on verra l’appropriation concrète, la réduction des femmes à l’état d’objet matériel. Dans une seconde partie, le discours de la Nature, on verra la forme idéologique que prend ce rapport, c’est-à-dire l’affirmation que les femmes sont «plus naturelles» que les hommes. [iii]

Puisque la théorie féministe esquissée ici guide nos actions et notre réflexion, qu’elle est documentée et mise en pratique depuis plus d’un siècle, nous vous demandons de la considérer sérieusement. C’est effectivement elle qui nous pousse à nous impliquer afin de faire avancer la condition de toutes les femmes.

L’une des conséquences frappante du patriarcat est que ce sont majoritairement les hommes qui occupent les positions de leadership et de pouvoir dans toutes les sphères de la vie publique. Même dans un OBLN de dimension modeste comme le CDF-UQÀM, siéger à l’exécutif comprend certains pouvoirs et un certain prestige, qui se reconnaît à l’importance qui est accordée à l’implication communautaire lors de l’application pour un emploi ou une bourse d’excellence. Si ce ne sont pas de bonnes raisons pour poser sa candidature à un poste d’exécutif d’un OBLN, il reste tout de même qu’il s’agit d’une reconnaissance qui n’est pas souvent accordé au travail des femmes et il est inutile de nier sa valeur. Une recherche au sujet de la participation politique chez les jeunes femmes au niveau partisan et communautaire conclue :

À une époque où les jeunes femmes ont pris leur place sur les bancs d’école et s’investissent de plus en plus dans des emplois traditionnellement masculins, il leur reste tout de même du chemin à faire pour prendre leur place dans les lieux de pouvoir. En effet, au regard du nombre elles sont souvent minoritaires dans les groupes mixtes et leurs propos démontrent aussi cette hésitation des femmes à «prendre le micro» pour faire passer leurs idées. [iv]

Le CDF a comme objectif de contrer cette tendance et de permettre aux étudiantes de développer leur propre leadership, d’accroître leur confiance en elles et de leur donner les outils nécessaires pour prendre la parole lorsqu’elles auront à le faire en groupe mixte. Il est également certain que la socialisation dont il a été question plus haut a un impact direct en vie de groupe. Dans son étude Influence du statut et du genre sur l’utilisation des interruptions verbales : importance du contexte d’interaction, Nadine Murard remarque :

Or, les hommes et les femmes diffèrent en ce qui concerne de nombreux comportements verbaux et non-verbaux (Hall, 1984) et l’utilisation des comportements de dominance est prépondérante chez les hommes. De plus, les personnes dominantes utilisent des comportements différents des personnes non-dominantes […] les femmes ont tendance à poser des questions, acquiescer, encourager le discours de l’interlocuteur, alors que les hommes effectuent en général des interventions longues et dérobent le tour de parole de l’interlocutrice – comportements plus dominants. [v]

Le CDF-UQÀM ne pourrait plus répondre à son objectif dans un contexte mixte où les étudiantes seraient constamment sous l’oppression et les habitudes de pouvoir de leurs collègues masculins. La non-mixité permet des discussions plus libres où plus de femmes prennent la parole. Lorsqu’un homme se trouve dans la pièce, les femmes présentes ont systématiquement tendance à moins s’exprimer et à éviter certains sujets. Le CDF-UQÀM se veut un lieu de développement du leadership des étudiantes, au sein duquel elles apprennent à prendre la parole, à participer à la vie d’un groupe et à réaliser des activités de sensibilisation. Le fait d’être dans un groupe non-mixte contribue grandement à cet objectif. Il existe bien des relations de pouvoir d’autres ordres que par rapport au sexe (d’âge, de race, de classe, etc.) mais la domination sexiste est évacuée, et il devient plus aisé de travailler à l’idéal féministe de non-hiérarchie.

Toutes ces considérations théoriques et pratiques sont comprises par certains hommes, qui, tout en faisant partie de la classe des oppresseurs, agissent en conséquence de cette idée et ne cherchent pas à assumer le leadership de groupes qui se dédient à défendre la cause des femmes. C’est pourquoi des hommes nous aident de manière bénévole, des amis et des conjoints, des relations personnelles des membresses qui sont heureux de donner un coup de main sans chercher à être membre, même lorsqu’ils sont étudiants à l’UQÀM. Nous n’avons donc à soutenir notre non-mixité uniquement sur papier puisque depuis l’automne 2003, lorsque les membresses actuelles les plus anciennes se sont jointes au CDF-UQÀM, nous n’avons jamais eu à considérer la demande d’un homme souhaitant sincèrement se joindre au CDF. Les hommes qui en font la demande le font généralement dans une tentative de séduction, de provoquer une conversation ou par esprit de confrontation.

Finalement, et ce qui semble le plus important à nos yeux, est le fait que le CDF-UQÀM est un lieu de référence ouvert à toutes les femmes en situation de problème. Si certains problèmes ne sont pas liés à la domination masculine, la plupart le sont : agression par des étrangers, violence conjugale, agressions sexuelles par des professeurs, inquiétudes par rapport à la sexualité, à la grossesse ou aux alternatives menstruelles, exploitation sexuelle par un employeur, etc. Il est absolument inacceptable qu’une femme victime de violence masculine, qui a le courage de sortir de sa situation en s’adressant au Centre des Femmes, se trouve nez à nez avec un homme. La présence d’hommes lors des permanences et des réunions est par conséquent impossible si nous voulons remplir notre mission de support à toutes les femmes de l’UQÀM. Cette réalité, au-delà de toute considération idéologique, exige que le Centre des Femmes de l’UQÀM demeure non-mixte.

Références



[i] Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, Tome 1, France, Gallimard, 1976, p. 13

[ii] Christine Delphy, L’ennemi principal, France, Éditions Syllepse, 1998, p.5

[iii] Colette Guillaumin, Pratique du pouvoir et idée de Nature : l’appropriation des femmes. «Questions féministes» no.2 p.8

[iv] Julie Jacques et Anne Quéniart Jeunes femmes, pouvoir et participation politique : quelques résultats d’une recherche qualitative, Montréal, Les cahiers de l’IREF, 2002, p.161

[v] Nadine Murard, Influence du statut et du genre sur l’utilisation des interruptions verbales : importance du contexte d’interaction, thèse présentée comme exigence partielle au doctorat en psychologie, 2005, UQÀM, p. 11-12

vendredi 2 février 2007

AVIS À TOUTES!

LES RÉUNIONS HEBDOMADAIRES DU CENTRE DES FEMMES DE L'UQAM AURONT LIEU TOUS LES
JEUDI MIDI
DE 12H30 À 13H45
LE LOCAL RESTE À DÉTERMINER, RENDEZ-VOUS AU LOCAL DU CDF (DS-3305)

BIENVENUE AUX NOUVELLES

La prochaine réunion aura lieu le 8 février 2007
Alelier de discussion sur ''C'est quoi ton féminisme?''
Jeudi le 1er février 2007
Local DS-3375
Heure: 12h30

Venez en grand nombre
Activité mixte

jeudi 1 février 2007

Dossier femmes sur le Courrier International

Voici le lien du site web que j'ai mentionné aujourd'hui lors de la discussion sur les féminismes, dans lequel vous pourrez trouver des tas d'articles sur les combats et les réalités des femmes à travers le monde - habituellement plutôt intelligents.

Dossier femmes du Courrier International

Anaïs